DOMAINE SAINT JULIA
Régis Sudre reconnaît aisément qu’il est « plus tranquille à la vigne »
Régis Sudre reconnaît aisément qu’il est « plus tranquille à la vigne » et que le choix de faire ce métier trahit, de sa part, une certain « refus de la société des hommes ». Originaire de Murviel, petit-fils de viticulteurs, il a d’abord pris la tagente. Etudes d’agronomie à Angers, six ans au Vénézuela, retour au pays en 1998 avec Carolina, jusque là avocate à Caracas et qui confie en souriant : « Je me demandais où étaient les gens, les rues du village étaient vides, le silence me faisait peur. Maintenant, je supporte mal le vacarme de la ville ».
Régis lui, se réjouit de ce terroir. « André Crespy, un professeur de viticulture parlait de Murviel comme d’une “petite Bourgogne ”. Mêmes quand les vins sont denses et concentrés, il y a la fraîcheur et l’élégance que l’on doit sans doute aux cailloutis calcaires-siliceux, qui ont fixé le fer, qui ne souffrent pas du stress hydrique, sont entourés de bois et profitent des brises marines ».
Son propre réenracinement a néanmoins pris du temps. Un bout de chemin avec Damien Coste, ami de jeunesse, qui tourne court. Puis l’installation à son compte en 2001, la plantation de dix hectares, la relation difficile avec la coopérative de Murviel « en pleine crise ». Et la première vinification en 2006. « Je voulais aller au bout de la démarche », dit-il.
Il a démarré modestement mais en prenant tout de même le risque, pour se démarquer, de faire la part belle au mourvèdre, « cépage compliqué », dans son assemblage et qui reste, dix ans après, sa variété favorite et le socle de la quête de sens qu’il poursuit avec Carolina. De là, notamment, le nom de Saint-Julia donné au domaine. En référence à la plus vieille chapelle du village. Mais aussi « parce que ça sonne à la fois latino et français, que ça fait presque masculin-féminin, caractère ambivalent que l’on retrouve dans les pétroglyphes pré-colombiens qui figurent sur les étiquettes de nos vins ».
Des vins qui sortiront peut-être bientôt d’une maison-cave en projet dans un bois de chênes dominant la parcelle fétiche de mourvèdre. A l’écart du village.
Régis lui, se réjouit de ce terroir. « André Crespy, un professeur de viticulture parlait de Murviel comme d’une “petite Bourgogne ”. Mêmes quand les vins sont denses et concentrés, il y a la fraîcheur et l’élégance que l’on doit sans doute aux cailloutis calcaires-siliceux, qui ont fixé le fer, qui ne souffrent pas du stress hydrique, sont entourés de bois et profitent des brises marines ».
Son propre réenracinement a néanmoins pris du temps. Un bout de chemin avec Damien Coste, ami de jeunesse, qui tourne court. Puis l’installation à son compte en 2001, la plantation de dix hectares, la relation difficile avec la coopérative de Murviel « en pleine crise ». Et la première vinification en 2006. « Je voulais aller au bout de la démarche », dit-il.
Il a démarré modestement mais en prenant tout de même le risque, pour se démarquer, de faire la part belle au mourvèdre, « cépage compliqué », dans son assemblage et qui reste, dix ans après, sa variété favorite et le socle de la quête de sens qu’il poursuit avec Carolina. De là, notamment, le nom de Saint-Julia donné au domaine. En référence à la plus vieille chapelle du village. Mais aussi « parce que ça sonne à la fois latino et français, que ça fait presque masculin-féminin, caractère ambivalent que l’on retrouve dans les pétroglyphes pré-colombiens qui figurent sur les étiquettes de nos vins ».
Des vins qui sortiront peut-être bientôt d’une maison-cave en projet dans un bois de chênes dominant la parcelle fétiche de mourvèdre. A l’écart du village.
Domaine Saint Julia
- Carolina et Régis Sudre
- 3 Route de Bel Air
- 34570 Murviel lés Montpellier
- Tél : 04 67 47 73 93
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