CHEVALIER GEORGES
Parmi sa centaine d’adhérents, exploitant au total quelque 400 hectares, la cave coopérative de Saint-Georges-d’Orques compte beaucoup de descendants de familles déjà propriétaires en 1593
Parmi sa centaine d’adhérents, exploitant au total quelque 400 hectares, la cave coopérative de Saint-Georges-d’Orques compte beaucoup de descendants de familles déjà propriétaires en 1593, date des plus anciens compoix, ces documents décrivant les possessions de chacun pour le calcul des impôts. Fondée en 1946, opérationnelle en 1951, elle semble avoir scellé un sens communautaire ancré de longue date. Ses administrateurs actuels ne manquent pas de faire référence à la marque à feu datant de 1710 (une étoile dans un cercle) apposée sur les tonneaux et attestant de l’origine du vin. Et ils rappellent que le syndicat des propriétaires de Saint-Georges-d’Orques a vu le jour dès 1911, le comité de défense de Saint-Georges en 1947.
Bref, la cave rebaptisée Chevalier Georges en 2015 (la marque avait été déposée en 1994) cultive ses antécédents. En 1987, à l’occasion du bicentenaire de la fameuse visite de Thomas Jefferson, alors ambassadeur des Etats-Unis, Joe Rodgers, son successeur en titre, a présidé un banquet organisé dans les travées de la cave qui restera longtemps dans les annales.
Quoiqu’il en soit, l’histoire se poursuit. La restructuration du vignoble entreprise il y a 40 ans a porté ses fruits. Complété par un cahier des charges au vignoble, orienté vers la lutte raisonnée, sanctionné par un tour des vignes au cœur de l’été, voire pendant les vendanges, et destiné à garantir la qualité des nombreuses cuvées élaborées sous la houlette du directeur Marc Fitte. Parmi elles, la série Ocre rouge, inspirée à la toute fin du siècle dernier par Hugh Ryman, l’un des tout premiers flying winemakers, qui s’était extasié devant ce terroir. « L’Ocre rouge Grand Terroir est entré dans la cave du Sénat », se réjouit Jérôme Vidal, administrateur de la coopérative et président du syndicat Saint-Georges-d’Orques dont tout un chacun reconnaît l’engagement. Plus concrètement, les deux caveaux de vente directe (l’un sur place à Saint-Georges-d’Orques, l’autre à Celleneuve, quartier périphérique de Montpellier) commercialisent près du tiers de la production de la coopérative. Dont une forte part de l’AOC Saint-Georges-d’Orques. A elle seule, la coopérative élabore des 2700 hectolitres de vins rouges déclarés dans l’appellation en 2014. C’est dire que l’expansion de Montpellier n’a pas que des désagréments.
Bref, la cave rebaptisée Chevalier Georges en 2015 (la marque avait été déposée en 1994) cultive ses antécédents. En 1987, à l’occasion du bicentenaire de la fameuse visite de Thomas Jefferson, alors ambassadeur des Etats-Unis, Joe Rodgers, son successeur en titre, a présidé un banquet organisé dans les travées de la cave qui restera longtemps dans les annales.
Quoiqu’il en soit, l’histoire se poursuit. La restructuration du vignoble entreprise il y a 40 ans a porté ses fruits. Complété par un cahier des charges au vignoble, orienté vers la lutte raisonnée, sanctionné par un tour des vignes au cœur de l’été, voire pendant les vendanges, et destiné à garantir la qualité des nombreuses cuvées élaborées sous la houlette du directeur Marc Fitte. Parmi elles, la série Ocre rouge, inspirée à la toute fin du siècle dernier par Hugh Ryman, l’un des tout premiers flying winemakers, qui s’était extasié devant ce terroir. « L’Ocre rouge Grand Terroir est entré dans la cave du Sénat », se réjouit Jérôme Vidal, administrateur de la coopérative et président du syndicat Saint-Georges-d’Orques dont tout un chacun reconnaît l’engagement. Plus concrètement, les deux caveaux de vente directe (l’un sur place à Saint-Georges-d’Orques, l’autre à Celleneuve, quartier périphérique de Montpellier) commercialisent près du tiers de la production de la coopérative. Dont une forte part de l’AOC Saint-Georges-d’Orques. A elle seule, la coopérative élabore des 2700 hectolitres de vins rouges déclarés dans l’appellation en 2014. C’est dire que l’expansion de Montpellier n’a pas que des désagréments.
Les Vignerons du Chevalier Georges
- 10 Rue de Gignac
- 34000 Montpellier
- 21 avenue de Montpellier
- 34680 Saint Georges d’Orques
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- 2 Avenue d'Occitanie
- 34680 Saint Georges d’Orques
- Tél : 04 67 45 57 74
