CHATEAU LE CLAUD-BELLEVUE
« Les vignerons pensent parfois qu’on leur doit tout mais les gens ne sont pas là pour leur cirer les pompes.
« Les vignerons pensent parfois qu’on leur doit tout mais les gens ne sont pas là pour leur cirer les pompes. Quand on comprend que nous sommes des acteurs du patrimoine, tout le monde y gagne ! » Tel est le crédo de Pierre de Boisgelin. Comme quoi, on peut appartenir à une très vieille et grande famille de la noblesse française et ne pas se hausser du col. Depuis 1990, Pierre et ses deux frères, les jumeaux Jacques et Hubert, veillent avec entrain et malice à la marche d’un domaine de 45 hectares hérité par leurs parents trente ans plus tôt et dont le cœur, niché dans un parc à Saint-Jean-de-Védas, n’a rien d’un camp retranché. Plutôt une oasis de verdure où la vie bat son plein dans l’imbroglio des bâtiments d’habitation et d’exploitation.
Le béton aurait pu avoir raison de l’ancien château régnant sur 240 hectares de terres, avec des champs, des vignes, des olivettes, des pâturages, un troupeau de huit cents brebis, propriété du receveur général des finances Jean Vassal à la fin de l’Ancien Régime puis du Baron Charles Huc, député et banquier montpelliérain au XIXe siècle. Mais si la famille de Boisgelin a su profiter de l’urbanisation alentour, l’activité viticole a été préservée et même étendue. Pas moins de dix-huit cuvées produites en agriculture bio, dont les trois-quarts en vins de pays à Saint-Jean-de-Védas, mais aussi douze hectares en fermage sur la commune voisine de Saint-Georges-d’Orques, déclarés selon les cas en AOC Languedoc, Grès de Montpellier ou Saint-Georges-d’Orques. « Les Grés de Montpellier, c’est l’appellation la plus intelligente qu’on ait faite » estime Pierre, considérant que la notoriété de la métropole est la meilleure promotion qui soit pour des vins qui allient, selon lui, « puissance et délicatesse ». Notamment, il y revient, quand vignerons et artistes se font complices pour « animer le patrimoine, en mêlant vin et culture ». Ainsi, lors de la Balade gastronomique « Aux Grés de Montpellier » qui permet de découvrir, au fil d’une promenade historique, les trésors cachés de la cité et les vins des environs.
Le béton aurait pu avoir raison de l’ancien château régnant sur 240 hectares de terres, avec des champs, des vignes, des olivettes, des pâturages, un troupeau de huit cents brebis, propriété du receveur général des finances Jean Vassal à la fin de l’Ancien Régime puis du Baron Charles Huc, député et banquier montpelliérain au XIXe siècle. Mais si la famille de Boisgelin a su profiter de l’urbanisation alentour, l’activité viticole a été préservée et même étendue. Pas moins de dix-huit cuvées produites en agriculture bio, dont les trois-quarts en vins de pays à Saint-Jean-de-Védas, mais aussi douze hectares en fermage sur la commune voisine de Saint-Georges-d’Orques, déclarés selon les cas en AOC Languedoc, Grès de Montpellier ou Saint-Georges-d’Orques. « Les Grés de Montpellier, c’est l’appellation la plus intelligente qu’on ait faite » estime Pierre, considérant que la notoriété de la métropole est la meilleure promotion qui soit pour des vins qui allient, selon lui, « puissance et délicatesse ». Notamment, il y revient, quand vignerons et artistes se font complices pour « animer le patrimoine, en mêlant vin et culture ». Ainsi, lors de la Balade gastronomique « Aux Grés de Montpellier » qui permet de découvrir, au fil d’une promenade historique, les trésors cachés de la cité et les vins des environs.
Château Claud Bellevue
- Domaine Le Claud
- 12 Avenue Gorges Clémenceau
- 34430 Saint-Jean de Védas
- Tél : 04 67 27 63 37
- SCEA de Boisgelin
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