CHATEAU DE FOURQUES
Fils d’un viticulteur protestant venu des Cévennes, Adelys Bertrand a tiré un très bon parti de ce terroir
Au-dessus de la cuisinière, un alignement de cuivres pas banal. Quatre plaques un peu bosselées dont l’une indique, en creux : « Adelys Bertrand, propriétaire du château de Fourques, par Saint Georges-d’Orques, Hérault ». « Ce sont des pochoirs qui servaient à marquer les barriques à la fin du XIXe siècle, explique Lise Fons. Mon arrière-grand-père voulait ainsi éviter que les tonneaux chargés sur les trains en partance pour Paris soient troqués frauduleusement en chemin avec des vins d’autres provenances. Pour moi, c’est un signe de la réputation du cru Saint-Georges à cette époque ».
Fils d’un viticulteur protestant venu des Cévennes, Adelys Bertrand a tiré un très bon parti de ce terroir. « Il avait “tout” Pignan, des vignes, des maisons de maître et il a pu richement doter ses deux filles et Jeanne, ma grand-mère, a eu le château de Fourques.
Jeanne ayant épousé Jean, celui-ci renonça au notariat pour s’occuper des 50 hectares du château de Fourques. Jusqu’à épuisement. Lise était près de lui lorsqu’il s’effondra, à 77 ans, dans un rang de vignes en 1985. A 24 ans alors, elle abandonne ses études de marketing pour assurer la relève. « Je suis partie la fleur au fusil. Et j’y suis toujours ! » Une façon de dire qu’elle s’en est bien tirée.
Après avoir suivi une formation professionnelle complémentaire à son Master de Marketing au lycée agricole de Montpellier, Lise a replanté une grande part du vignoble d’un seul tenant, partagé équitablement la production entre IGP et AOC, et développé la vente en bouteilles alors que tout était vendu en vrac au négoce. En passant, elle dit sa reconnaissance à cet importateur suisse qui l’a accompagnée tout au long de l’aventure. Quels que soient ses changements de cap. « J’ai fait un moment, comme tout le monde, des vins surextraits. Maintenant, je fais des vins de plaisir, souples, ronds, à consommer rapidement, surtout quand il s’agit d’un Saint-Georges-d’Orques. Ce qu’il faut pour les jeunes consommateurs !».
Fils d’un viticulteur protestant venu des Cévennes, Adelys Bertrand a tiré un très bon parti de ce terroir. « Il avait “tout” Pignan, des vignes, des maisons de maître et il a pu richement doter ses deux filles et Jeanne, ma grand-mère, a eu le château de Fourques.
Jeanne ayant épousé Jean, celui-ci renonça au notariat pour s’occuper des 50 hectares du château de Fourques. Jusqu’à épuisement. Lise était près de lui lorsqu’il s’effondra, à 77 ans, dans un rang de vignes en 1985. A 24 ans alors, elle abandonne ses études de marketing pour assurer la relève. « Je suis partie la fleur au fusil. Et j’y suis toujours ! » Une façon de dire qu’elle s’en est bien tirée.
Après avoir suivi une formation professionnelle complémentaire à son Master de Marketing au lycée agricole de Montpellier, Lise a replanté une grande part du vignoble d’un seul tenant, partagé équitablement la production entre IGP et AOC, et développé la vente en bouteilles alors que tout était vendu en vrac au négoce. En passant, elle dit sa reconnaissance à cet importateur suisse qui l’a accompagnée tout au long de l’aventure. Quels que soient ses changements de cap. « J’ai fait un moment, comme tout le monde, des vins surextraits. Maintenant, je fais des vins de plaisir, souples, ronds, à consommer rapidement, surtout quand il s’agit d’un Saint-Georges-d’Orques. Ce qu’il faut pour les jeunes consommateurs !».
Château de Fourques
- Lise Fons-Vincent
- Route de Laverune
- 34990 Juvignac
- Tél : 04 67 47 90 87
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