LA MARFEE
On pense à la mer, qu’on aperçoit au loin, de la terrasse
Marfée. On pense à la mer, qu’on aperçoit au loin, de la terrasse. Aux fées, qui semblent miraculeusement veiller sur ce vallon bucolique, à trente minutes de la place de la Comédie et de la foule. « Marfée ? C’est le nom d’un bois au nom un peu magique derrière Sedan près duquel vivaient mes grands-parents et où j’ai passé une partie de mon enfance, explique Thierry Hasard. Je suis relié à mes racines ardennaises ».
Racines qui lui ont donné le goût de la nature. Lequel a pesé, avec la passion du vin, dans l’envie de « faire autre chose » lorsqu’il décide, fin 1996, avec l’appui de Françoise, d’acquérir 5 hectares de vignes à Murviel, disséminés en vingt parcelles, et d’abandonner progressivement son ancien métier.
« J’aime la rationalité et les sciences, mais un homme ne marche pas sur une seule jambe », explique-t-il pour éclairer son adhésion spontanée à la biodynamie dès le premier jour d’un stage animé par Pierre Masson en 2002 en Beaujolais. « Avec la biodynamie, l’approche est différente, moins objective, plus sensible ».
Belle formule qui témoigne aussi de l’évolution de ses pratiques œnologiques. « Tous les vignerons ambitieux tendent à plus de finesse. J’aime toujours les vins concentrés, mais je suis devenu plus fainéant en cave : on vendange le matin, on encuve et, ensuite, seulement quelques remontages par-ci par-là. »
Plus de finesse donc. Le terroir s’y prête. « Les vins de Saint-Georges-d’Orques ont une acidité commune. J’y vois plusieurs hypothèses. Primo, nos sols ont un pH élevé, ils tendent plutôt vers le basique. Deuxio, l’impact du fer : que les terres soient rouges ou blanches, on a une même sensation de fraîcheur et, partout, l’eau est très ferrugineuse. Enfin, il y a l’influence marine : même au cœur de l’été, l’après-midi on sent une certaine humidité, surtout sur ces coteaux à 150 mètres d’altitude ».
Une confidence pour terminer : « La pluie me rend heureux. Sur nos sols, elle adoucit les tanins. La vigne ne doit pas souffrir, il faut seulement qu’elle soit rationnée, comme un athlète ».
Racines qui lui ont donné le goût de la nature. Lequel a pesé, avec la passion du vin, dans l’envie de « faire autre chose » lorsqu’il décide, fin 1996, avec l’appui de Françoise, d’acquérir 5 hectares de vignes à Murviel, disséminés en vingt parcelles, et d’abandonner progressivement son ancien métier.
« J’aime la rationalité et les sciences, mais un homme ne marche pas sur une seule jambe », explique-t-il pour éclairer son adhésion spontanée à la biodynamie dès le premier jour d’un stage animé par Pierre Masson en 2002 en Beaujolais. « Avec la biodynamie, l’approche est différente, moins objective, plus sensible ».
Belle formule qui témoigne aussi de l’évolution de ses pratiques œnologiques. « Tous les vignerons ambitieux tendent à plus de finesse. J’aime toujours les vins concentrés, mais je suis devenu plus fainéant en cave : on vendange le matin, on encuve et, ensuite, seulement quelques remontages par-ci par-là. »
Plus de finesse donc. Le terroir s’y prête. « Les vins de Saint-Georges-d’Orques ont une acidité commune. J’y vois plusieurs hypothèses. Primo, nos sols ont un pH élevé, ils tendent plutôt vers le basique. Deuxio, l’impact du fer : que les terres soient rouges ou blanches, on a une même sensation de fraîcheur et, partout, l’eau est très ferrugineuse. Enfin, il y a l’influence marine : même au cœur de l’été, l’après-midi on sent une certaine humidité, surtout sur ces coteaux à 150 mètres d’altitude ».
Une confidence pour terminer : « La pluie me rend heureux. Sur nos sols, elle adoucit les tanins. La vigne ne doit pas souffrir, il faut seulement qu’elle soit rationnée, comme un athlète ».
Domaine de la Marfée
- Françoise et Thierry Hasard
- Chemin de Catala
- 34570 Murviel lés Montpellier
- Tél : 07 78 67 05 49
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