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QUATRE PILAS

A 60 ans, Joseph Bousquet a le physique sec et énergique forgé par une vie de travail.

A 60 ans, Joseph Bousquet a le physique sec et énergique forgé par une vie de travail. A 20 ans, il a commencé à travailler les vignes au cheval, comme son père avant lui, et ses deux grands-pères, dont l’un exerçait aussi le métier de tonnelier à Murviel. Un destin languedocien qu’il a bousculé à la trentaine, achetant des vignes, défrichant une douzaine d’hectares de garrigue puis décidant, après une formation pour adultes, de vinifier dans sa cave particulière, baptisée Les Quatre Pilas, ce qu’il traduit par « la croisée des chemins ».
Au tout début, en 1999, juste de quoi remplir deux barriques, pour se faire la main. Le bel accueil réservé à ses premiers vins par des sommeliers alsaciens l’a mis en confiance. Il cultive aujourd’hui 24 hectares. Au fil des ans, il a multiplié les plantations : syrah, grenache, marselan, cabernet-sauvignon et cabernet franc. Plus tard, un cocktail de cépages blancs (roussanne, vermentino, viognier)… Un seul regret : ne pas avoir de cinsault, qu’il place personnellement au-dessus du mourvèdre et auquel il accorderait volontiers une place dans l’assemblage de son saint-georges-d’orques, la cuvée Adèle. Ses vignes sont rigoureusement tenues. En lutte raisonnée. Et vendangées à la machine, à la fraîche.
S’il ne vinifie pas personnellement la totalité de sa récolte, au moins le fait-il en solo. « Je n’ai pas d’œnologue, je fais le vin à mon idée… Il faut être dans le vrai, ça marche tout seul quand on croit à un truc ». En particulier, il ne lui viendrait pas à l’idée de garder du sucre résiduel dans ses cuvées : « C’est sec ! Le gras, on l’a, pas besoin de sucrosité ». Il apprécie aussi le caractère « épicé » de ses vins.
Toujours soucieux de garder la maîtrise de son activité, il s’est également chargé de la commercialisation. En direct. A la cave, où il reçoit sur rendez-vous. Sur des salons aux quatre coins de France, de Marseille à Dunkerque, en passant par la Champagne. « Les gens qui aiment sont fidèles », commente-t-il sobrement. Grâce à eux, il a ce qu’il cherchait : « Etre un paysan libre ».

Domaine des 4 Pilas

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