BELLES PIERRES
Le terroir forge autant le tempérament que les vins
Le terroir forge autant le tempérament que les vins. Veuf, trop jeune, de la belle Colombienne Monica connue quatorze ans plus tôt au Venezuela, condamné à une quasi-cécité par une rétinite pigmentaire, Damien Coste trace toujours son sillon sur les hauteurs de Murviel. C’est là qu’il a construit maison et cave en 2007, au cœur d’un domaine de quinze hectares désormais conduits sous sa houlette par Johanna, la cousine de Monica, et Pedro, un couple tonique de Colombiens qui sont bien plus que ses yeux et ses mains, une seconde famille.
A 50 ans sonnés, Damien Coste ne lâche rien. Fils et petit-fils de viticulteurs, installé en 1989, il a rapidement décidé de se désengager progressivement de la coopérative, vinifiant ses premières cuvées dès 1993, arrachant de vieilles vignes pour replanter syrah et roussanne. « J’ai toujours aimé le blanc et c’était une façon de marquer ma différence ». Juste intuition, qui lui a valu une reconnaissance rapide auprès des cavistes et des amateurs.
« Je suis un militant du terroir de Saint-Georges-d’Orques et je sais bien qu’historiquement il était réputé pour ses rouges, pour leur finesse et leur fraîcheur, mais c’est pour ça que j’étais convaincu que les blancs pouvaient s’y plaire. Comme les rouges, ils sont mûrs, concentrés, mais toujours frais, jamais lourds. Pour moi, ça conforte la réputation du cru.»
Le réchauffement climatique n’a pas entamé sa conviction. Il l’a cependant incité à réorienter l’encépagement pour les rouges. « La syrah a tendance à surmûrir, j’ai mis l’accent depuis dix ans sur le mourvèdre. Et je pense à replanter de vieux cépages autochtones qui ont fait la réputation du cru aux XVIIIe et XIXe siècles. On devrait leur faire une place, pour apporter une touche d’originalité »
De quoi conforter raffermir l’originalité d’un cru dont il s’est attaché à rappeler le destin présidentiel en parvenant à l’introduire dans les caves du palais de l’Elysée.
www.domaine-bellespierres.com
A 50 ans sonnés, Damien Coste ne lâche rien. Fils et petit-fils de viticulteurs, installé en 1989, il a rapidement décidé de se désengager progressivement de la coopérative, vinifiant ses premières cuvées dès 1993, arrachant de vieilles vignes pour replanter syrah et roussanne. « J’ai toujours aimé le blanc et c’était une façon de marquer ma différence ». Juste intuition, qui lui a valu une reconnaissance rapide auprès des cavistes et des amateurs.
« Je suis un militant du terroir de Saint-Georges-d’Orques et je sais bien qu’historiquement il était réputé pour ses rouges, pour leur finesse et leur fraîcheur, mais c’est pour ça que j’étais convaincu que les blancs pouvaient s’y plaire. Comme les rouges, ils sont mûrs, concentrés, mais toujours frais, jamais lourds. Pour moi, ça conforte la réputation du cru.»
Le réchauffement climatique n’a pas entamé sa conviction. Il l’a cependant incité à réorienter l’encépagement pour les rouges. « La syrah a tendance à surmûrir, j’ai mis l’accent depuis dix ans sur le mourvèdre. Et je pense à replanter de vieux cépages autochtones qui ont fait la réputation du cru aux XVIIIe et XIXe siècles. On devrait leur faire une place, pour apporter une touche d’originalité »
De quoi conforter raffermir l’originalité d’un cru dont il s’est attaché à rappeler le destin présidentiel en parvenant à l’introduire dans les caves du palais de l’Elysée.
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Domaine Belles Pierres
- Damien Coste
- Route de Bel Air
- 34570 Murviel lés Montpellier
- Tél : 04 67 47 30 43
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A 60 ans, Joseph Bousquet a le physique sec et énergique forgé par une vie de travail.
- Joseph Bousquet
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